On discute tout le long du voyage. On est de retour à l'embarcadère, et on amarre le bateau. On a remis nos habits et on monte de nouveau en voiture. On est très triste lorsque finalement on est rendu devant notre maison de vacances.

Tout le monde descend de la voiture, et on se dit au revoir devant la maison. On salue nos amis encore de la main lorsqu’ils repartent. Le pincement au cœur est difficile à oublier pour l’un comme pour l’autre.

On a bien du mal à se motiver pour faire les quelques mètres qui nous séparent de la maison. C’est comme si on voulait s'agripper comme une tique au reste des instants de cette merveilleuse journée.

Lorsque enfin on franchit le pas de la porte, mes parents nous accueillent et nous posent tout un tas de questions : on leur sort le beau bobard inventé par Pascal et étrangement ils gobent sans même chercher.

- Papa : Allez passons à table on n'attendait plus que vous deux.

- Moi : OK, on a mangé assez tard, donc nous en voulez pas si on mange pas trop.

- Papa : Pas de problème.

- Maman : Tard comment ?

- Papa : On s’en moque ça change pas grand chose, on est en vacance on mange quand on mange.

- Maman : Oui tu as raison.

- Moi : Et toi Jean alors, ça va ?

- Jean : Bah écoute pas si mal. Ce matin c'était l’horreur, j’ai mal là mais c’est pas la torture.

- Moi : OK j’imagine que tu es resté à la maison.

- Jean : Oui pas le choix.

- Amandine à mes parents : Vous êtes sortis, vous, malgré tout ?

- Maman : C’est gentil de te soucier de nous.

- Amandine : C’est normal.

- Maman : Oui, on a profité de la marée haute et d'un peu de plage dans l’après midi.

- AMandine : D’accord, ce serait dommage de ne pas en profiter.

- Maman : En effet.

- Moi : Mais il va être coincé combien de temps ?

- Maman : Demain encore c’est sûr et après le médecin vient le revoir pour nous dire.

- Moi : D’accord.

- Papa : Normalement ça devrait le faire, mais tu devras faire attention à pas rester au soleil trop longtemps Jean

- Jean : Oui je sais.

- Papa : Bref on t’a déjà assez fait la leçon….

- Jean : Oui c’est bon j’ai compris.