Chantiers

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Le bus fait quelques kilomètres et étrangement je ne me sens pas le moins du monde malade ou barbouillé. On passe alors un portique de contrôle.

La visite nous permet de voir comment sont construits les navires. À Saint-Nazaire, ingénieurs, chaudronniers, assembleurs, soudeurs, grutiers... sont en train de construire un véritable immeuble : on découvre pas à pas les différents bâtiments et lieux de construction.

Nous sommes donc au sol de cette immense cale sèche, sorte d'énorme caisse de béton dont une extrémité s'ouvrira , une fois remplie d'eau de mer, pour laisser sortir la coque du bateau avant d'entamer les finitions.

C’est assez intéressant de voir comment l’immeuble flottant est construit, le guide nous explique que c’est d'abord un travail sur des immense plaques de métal. Après découpage, elles sont assemblées.

Au fur et à mesure de la visite, le guide nous détaille les différentes phases et nous explique un peu ce en quoi ça consiste. Il nous montre le “portique”, une sorte d'énorme grue sur rail et il nous explique que St-Nazaire possède le plus grand portique européen et je reconnais volontiers qu’il est particulièrement impressionnant.

Bientôt on arrive près d’un énorme amas de constructions. Le guide nous explique que les pièces sont assemblées à l’envers pour les passage des câbles et canalisations. Le guide nous nomme ces assemblages : des “blocs”.

Le guide nous dit ensuite que ces “blocs” fonctionnent comme des “légos”. Après l'assemblage de plusieurs morceaux, le “portique” est utilisé pour retourner la pièce et la positionner sur le navire puis les différents blocs sont soudés entre eux de manière définitive.

On en découvre des choses sur les quelques heures qu’on passe sur le chantier et c’est très intéressant. Amandine est comme moi, elle est impressionnée par les dimensions de ces navires.

Lorsqu’on ressort du chantiers naval et qu’on retourne au “bunker” on a vraiment pris une baffe monumentale. On a tous vraiment été soufflé par la démesure à la fois du navire mais aussi de tous les bâtiments.

A peine sorti une nouvelle fois du bus tout le monde s'éparpille et nous en faisons de même. Mes parents nous proposent de manger un petit morceau. Il est déjà presque trois heures et les ventres sont déjà vides.

On remonte tous les cinq en voiture, et on part à la recherche d’un lieu pour nous restaurer. Vu l’heure avancée de l'après-midi, l’opération est plus que complexe, on est contraint de se rabattre sur des fast-foods.

En l’occurrence, on trouve un McDonald un peu par hasard, même si mes parents ne sont pas fans (un peu comme nous d’ailleurs) il n’y a pas tellement d’autre choix à cette heure là. On se gare sur le parking du restaurant et on sort de la voiture.

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