On arrive bientôt dans notre ville d'accueil.

- Maman : On fait un saut à la plage ?

- Amandine et moi répondant à l'unisson : Pourquoi pas !

Jean est un peu plus hésitant, et vu son état je le comprends. Mais il se laisse convaincre lorsque Papa et maman lui disent qu’on ne va pas rester longtemps et qu’on amène un parasol.

On passe par la maison pour se changer et enfiler nos maillots de bains. De nouveau on fait sac commun pour les serviettes de plage avec Amandine. Tout le monde est vite prêt et on se retrouve tous à l’entrée de la maison.

Sachant qu’on ne restera pas, avec Amandine on décide de ne pas prendre notre belle bouée flamant rose, pour une fois on pense ne pas avoir l’occasion d’en profiter.

Sur le chemin de la plage.

- Jean : Vous avez regardé l'horaire de la marée ?

- Papa souriant : Absolument pas !

- Jean : Ah bon mais si la mer est loin ?

- Moi amusé par la situation : Et bien tes jambes te porteront plus longtemps!

- Papa souriant : Absolument ! Bien parlé Pierrot.

On rigole quelques instants et nous voilà rendus à la plage l’instant d’après. On constate effectivement que la mer est assez basse. Qu’importe, on s’installe sur la plage bien loin des premières vagues et on va vers elles dès qu’on est installé.

Le soleil n’est pas très violent aujourd’hui et il est compliqué d'entrer dans l’eau tellement elle est froide. Jean finit même par y renoncer suivi par Maman qui est déjà connue pour sa forte sensibilité au froid.

Amandine, Papa et moi arrivons finalement à nous glisser entièrement dans l’eau. Nous nageons un petit moment mais on ne reste pas très longtemps. Le fait que la météo soit pourrie depuis hier soir a fait baisser la température de l’eau de manière significative.

Je suis dans les premiers à sortir suivi de près par Amandine. On marche tous les deux main dans la main vers nos serviettes, on ne se fait pas prier, on se sèche à peine arrivé.

Maman et Jean discutent ensemble. Assez logiquement, Jean est abrité sous le parasol et ce même si le ciel est encore très couvert. Je le plains encore le pauvre….