Le cours est long
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Dans une salle blanche dénuée de décoration, un petit homme bedonnant au crâne dégarni monologuait sur la révolution d'un des rois de France, face à un public endormi. Elle, perdue au fond de son siège, la bouche entrouverte, fixait d'un regard vide les aiguilles de l'horloge. Sur son bureau, son stylo plume, complice de ses gribouillis gisait dans une flaque d'encre. Le temps sur le cadran semblait s'être arrêté ou peut-être qu'il reculait, pour elle ça n'avait pas vraiment d'importance. Elle savait qu'elle n'allait jamais survivre à ce cours interminable et assommant.
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