Psaume Nihil
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Quand je marche dans la vallée où règnent les ténèbres de la mort, je crains tout mal car je ne suis qu'un être imparfait.
Sevré de l'opium qui euthanasie lentement l'esprit de la plèbe, je vois la réalité telle qu'elle est.
Dénuée de l'étincelle divine tant prêchée, triste, morne et terrifiante.
Ni ange annonciateur tant révéré, ni démon honni tant détesté.
Juste l'humanité, seule, abjecte, détestable et putride.
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