La conversation de P et D
Dreamdyl PM34
N'y a-t-il donc personne pour m'aider ? Moi qui suis tourmenté.
Qu'y a t-il ? Je te vois crier et pleurer. Es-tu blessé ?
Hélas oui, je suis meurtrie par la sœur de la vie.
Elle n'est pas sa sœur mais sa fille. Toujours elle l'a suivie.
Si tel est le cas, c'est une enfant ingrate, maîtresse du trépas.
Il faut pourtant que les anciens laissent leur place, mais n'oublie pas
Les êtres perdus vivent encore en toi si tu cultives leur souvenir.
Des années durant, je les garderai en tête, Vainement, je retiendrai leur esprit jusqu'à ce que moi aussi je me mette à pourrir.
Alors ils ne mourront vraiment qu'avec toi
Les êtres de chair meurent, l'esprit reste.
Mais je ne le veux pas, tel un enfant je me débats
Quand vient mon heure, j'insulte le céleste.
Cela ne te rendra le passage que plus leste
Ai un dernier regard pour ton héritage et pars.
Avec aise, tu prends ce départ De peur n'es-tu pas empli face à l'inconnu ?
Je vivrai encore par mon héritage,
il n'y a pas plus d'inconnu à franchir cette porte que celle des rêves.
Tu dis peut-être vrai, en ce cas je tourne la page
Profitons plutôt de la vie, elle est si brève.
Assez longue pour qui sait quoi en faire
Bien trop longue pour qui n'en profite pas.
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