Beau parleur
Je n'ai la verve d'un Cyrano,
Seulement l'écorchure de quelques maux.
Mais dans un râle de désespoir,
Je désire vous conter mon histoire.
Depuis ce jour où l'amour m'a fui,
On me nomme le cœur maudit.
C'est dans la tristesse de son regard,
Qu'est né mon plus grand cauchemar.
Je suis devenu en peu de temps,
Une sorte de corps vide, un errant.
Je n'étais pas un cœur à prendre,
Mais elle m'a relevé de mes cendres.
Elle était un équilibre voyez-vous,
Une douce drogue je l'avoue.
C'était cette envie de respirer,
Celle-là même qui finit par nous noyer.
Nous nous sommes vraiment aimés,
Jusqu’au jour où le "i" s'est envolé.
De l’amour il me reste donc l'amertume,
Celui qui, jour après jour, me consume.
Ces mots n'ont pas vraiment de sens,
J'essaie juste de vivre son absence,
Mais de ma souffrance nait l'espoir,
Qu’un jour enfin, je puisse la revoir.
repose en paix
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