Être tout seul n'existe pas.
Gilbert Bécaud disait d'elle, qu'être tout seul n'existe pas,
Et j'ai tendance à penser que ma foi cela doit être vrai.
Même les fous ne sont pas seuls, ils disent des mots, il me semble,
À un fou intérieur et y trouvent une compagnie.
Mais pourtant on parle d'elle, d'une réelle certitude,
Elle est donc là certaine pour bien des hommes qu'elle poursuit.
De ces personnes modestes qui se pleurent à la fenêtre
De ces personnes si âgées que leurs enfants ont oublié.
On peut s'en faire une amie, chantait encore Reggiani
La porter comme son ombre tout autour de ce beau monde
Elle est un vêtement de soi, amie fidèle et indicible
Elle écoute patiente et discrète pleine d'empathie.
La solitude, elle commence au premier jour sorti du ventre,
On sectionne le cordon et l'on hisse au mats la grand voile.
Et doucement on s'éloigne de cette mer amniotique,
Faire ses expériences en prenant parfois trop de risques.
Avoir des amis, des copains, ou bien des potes, des frangins,
Et tout autant pour les mêmes à décliner au féminin.
Puis un jour, ils disparaissent, certains en Terre ou dans l’éther,
Ils sont présents dans les limbes, parlent aux vivants si sincères.
Elle est pour moi, solitude et au-delà d'une tendre amie,
Quand on est seul face à soi-même et que l'on écoute son coeur.
Il suffit d'ouvrir grand ses mains car ils sont là seuls avec soi,
Et tant d'amour à leur offrir, même si on ne les voit pas.
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