la montagne
Pendant que je marchais dans la ruelle, le marchand de glaces passa devant moi et me percuta. Je tombai par terre et regardai vers la montagne sans aucune réaction pour le monde qui s'approchait de moi. Je me relevai sans aucune réaction et poussai les gens qui se comprenaient contre moi.
Mon regard partit de nouveau vers la ruelle et j'entendis les gens me demander :
— JEUNE FILLE , TU VAS BIEN ?
— Oui, désolé.
Puis je partis de nouveau sur le chemin dans la ruelle le regard vide et lasse. Je montai les marches de l'escalier en colimaçon et rentrai chez moi. Là, mon mari arriva et me serra dans ses bras. Je restai sans réaction.
— J'en ai marre, je te quitte !
Sans réaction. À chaque fois, j'ai des copains alors que je ne les cherche pas. C'est parce que je suis mannequin. À chaque fois, il me quitte parce que je n'ai pas de réaction. Depuis que mon père est mort, je ne réagis plus, sauf quand ma mère me menace de m'emmener voir un psy. Et ma réaction est monstrueuse, car je pique une colère et tous les voisins m'entendent.
— Ma fille, ça ne peut plus durer ! La psy sera obligatoire que tu le veuilles ou non.
-Ok
Je n'avais pas rechigné.
— Comment tu es d'accord ?
— Oui, j'en ai marre de me faire quitter toutes les 5 minutes et que tout le monde se jette sur moi comme un morceau de viande.
— D'accord, ton cours commence dans une heure et tu pars maintenant.
-Ok
À SUIVRE…
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