De trop
Chaque jour, elle s'approche, mais pour lui rien ne change. Pourtant, il s'accroche, ignorant l'ange. Un style saccadé, manque de fluidité, de lucidité pour exprimer son désarroi. Déçu, déchu, sa majesté poursuit son geste délesté, il le croyait, des pensées qui l'assaillaient. Que nenni, c'est en vain qu'il s'était agité. Démuni, le stylo émoussé, en quête d'identité, il était sans cesse submergé par des émotions vengeresses. Tenu en laisse par des démons immortels à l'origine de sa peine, de sa flemme. Ultime refuge, il se tourna vers la musique, apprécia chaque morceau, unique. Mais là aussi, pas de merci, pas de messie, mais des notes tragiques, annonciatrices d'un infime déluge. De quelqu'un à quelconque, il embrassa l'isolement, enlaça la douleur et coupa le violon. Le silence, violent, heurtait son cœur d'amour, ôtait son âme toujours.
Il ne s'y habituerait pas, il se pensait fort, mais c'est la mort qui l'attendait derrière cette porte. Sur le sablier, il ne pouvait plus compter car devant dame réalité, il n'était qu'un cloporte.
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