Le voilà le cadeau, la voilà la malédiction

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Le deuil n’efface pas la personne que nous avons perdue, mais nous apprend à vivre sans sa présence physique.

Cette personne n’est plus en vie. Pourtant, elle existe encore dans notre mémoire. Le voilà le cadeau, la voilà la malédiction : notre mémoire est plus forte que l’univers. Nous avons ce pouvoir de ramener ceux qui nous ont quittés, de recréer leur visage, leur sourire, leur odeur, et tout ce qu’ils faisaient naître en nous. Ces traits si particuliers de l’être aimé sont désormais préservés dans notre boîte à souvenirs. À tout moment, nous pouvons rouvrir cette boîte, y balayer la poussière accumulée pour retrouver, intacte, chaque parcelle de ce qui nous manque chez elle. Pleurer devient alors nécessaire. Pleurer notre perte. Pleurer nos retrouvailles.

Mais toute cette peine n’est-elle pas le reflet de cet amour que nous portons encore en nous ? Ne nous rappelle-t-elle pas la chance immense d’avoir connu un être si précieux ? Un être qui faisait naître la lumière dans nos moments d’obscurité. Aujourd’hui, en son absence, il fait noir. Mais demain, je m’en remettrai, car je porte son existence en moi. C’est une lumière fragile certes, mais elle me suffit.

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