DOS FACE À L’EST
Moins d'une minute de lecture
Tu me la donnes, je la prends, en galérien.
C’est pas grave, tu sais, ça fait rien.
D’une vie bénie, bue au calice, combien déchantent ?
Quand leur corps plie ou qu’ils trépassent...
Dos face à l’est : main lisse, peau sans crevasses...
Putain, viens ! On s’en fiche !
On lâche tout, on se casse, on les plante !
Viens ! On s’en fout des utopies,
Et que sur leurs murs sombres ils affichent,
Leurs certitudes et leur mépris
On va vivre et puis tant pis !
Annotations