Au crépuscule de la nuit,

Avant de sombrer dans mon lit,

Il m'arrive parfois, même assez souvent,

De plonger mes yeux dans le ciel, et de me perdre dedans,

D'faire voguer mon regard, dans ces abymes illimitées,

Et sentir sur mes joues, tellement de larmes couler,

Elles glissent et c'est ainsi que sur mes lèvres, finissent,

Et que d'un geste de main,elles s'envolent au loin,

Et reviennent à la terre, comme j'y reviendrai un jour,

Et disparaissent lentement, comme mon cœur et mon amour.

Au crépuscule du jour,

Lorsque le soleil a fait son tour,

Il m'arrive toujours, même tout l'temps,

De m'asseoir et regarder le soleil couchant,

D'unir l'iris de mes yeux,

A la lumière de l'astre de feu,

Et de sentir sa chaleur, réchauffer mon coeur,

Couler dans mes veines et faire partir mon ardeur,

Qui ne durera pas hélas, car la réalité la rattrapera,

Celle qui dicte ma vie, et m'amène à mon trépas.

Au crépuscule de ma vie,

Quand elle gagne enfin son répit,

Il m'arrive une dernière fois,

De penser encore à toi,

Et mon âme souffre de s'envoler,

En laissant tous ceux que j'ai quitté,

Porté par les anges je survolait le monde,

Je pleurerai pendant quelques secondes,

Ce seront mes tout derniers moments,

Et je comprendrai enfin que vivre c'est le plus important.