Vous connaissez la prison ? C’est la direction que j’ai prise, après avoir raconté dans les grandes lignes ce que je venais de faire. Selon Rexel, la nuit permettra de me repentir des actes que j’ai commis. Ce n’est pas un mauvais chef en soi, il est simplement très têtu et borné.

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La pièce est froide. Les bras de Morphée ne m’emportent pas ce soir. Mes yeux restent ouverts sur le plafond sale. Les pensées fusent dans mon esprit.

Pourquoi ne veux-tu pas comprendre Rexel ? Les anges ne sont pas nos ennemis. Ce sont peut-être même les seuls à pouvoir nous prêter main forte. Et inversement pour les démons. Nous devons rester accrochés comme des branches à un arbre en évitant de nous transformer en feuilles qui, à tout moment, peuvent se décrocher totalement de la base et se perdre dans une folie solitaire.

Le passé, c’est l’histoire. Le présent, des choix. L’avenir, la survie.

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Le lendemain matin, je suis happé du sommeil par une espèce d’affolement général. Daranor est devant les murailles, accompagné de quelques soldats à ce que j’entends. Il souhaite sans doute parler avec Rexel !

Un bruit sourd et régulier chante sa douce mélodie jusqu’à mes oreilles. Je reconnais cette chanson. C’est la mort qui débarque. Un appel à la fuite. C’est Rexel qui approche avec des dizaines de troupes en rangs, avant un assaut meurtrier.

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Je ne discerne rien de particulier. Aucun cri, aucun affolement. Le stress redescend. Que font-ils ?

Quelques instants plus tard, Rexel et Daranor viennent à ma rencontre et me libèrent. Ils souhaitent s’entretenir avec moi. Il va falloir que je leur explique une nouvelle fois ma théorie, c’est notre seule chance de survie.

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Ils m’ont écouté ! Daranor a convaincu Rexel de se préparer. La paralysie de l’Invertist n’est pas anodine, et mon explication tient la route. Nous allons peut-être pouvoir nous défendre !

Toi, oui, toi qui lis cet ouvrage, la fin n’est pas encore arrivée. Le courage pique le cœur, l’adrénaline le corps et l’envie dépèce cette magie obscure.

L’heure du renouveau a sonné. Faites rugir les armes !