La capture
Ceci est ma toute première histoire que j'ai écrite dans ma vie ! Elle est passée au peigne fin d'où le fait qu'elle ne soit pas arrivée plus tôt (c'est le cas pour beaucoup d'autres écrits que j'ai en stock qui faudrait que je revois entièrement). ^^
Il fait froid, la nuit tombe minute par minute. Je me recale dans mon coin sur les quelques pavés de pierre qui parsèment le sol. Autour de moi ? Les vestiges d'une ancienne cathédrale, ses murs n'ont plus de toit.
Seul la grande façade, avec ses deux grandes et imposantes tours reste pratiquement intacte.
En fait, l'intérieur a beau être bien amoché. Nous les quelques survivants du massacre, nous reconnaissons encore parfaitement chaque pièce. Je suis plus précisément blottie contre les murs de ce qui était ma chambre et mon bureau. Lodger est le garde du corps des lieux, il a instauré un sort ingénieux rendant invisible aux yeux de tous la localisation de la cathédrale.
- Tu n'as pas trop froid ? Me demande-t-il. Je sais que tu n'y prête jamais attention, mais un jour cela risque de te le faire payer tu sais.
- Je sais bien Lodger mais ne t'inquiète pas. Je suis plus forte que tu ne te laisse croire tu sais ? Lui rétorquais-je. Dormir à la belle étoile c'est plus sympa en ressentant toutes les sensations que cela procure !
Le lendemain.
Au petit matin je sentis l'ambiance lourde dans les airs s'installer. Cela ne laissait présager rien de bon, et ce fut vite confirmé lorsque je surpris Lodger faire les cents pas devant "ma porte". Il fait une de ces têtes ! Maman si tu étais encore là tu lui dirais, pour la énième fois qu'il ressemble à une huître en salopette et il te dirait pour ultime réponse : "ça n'existe pas voyons ! Vielle canne !".
- Lodger ?
- Ma chère enfant, ta mère redoutais ce moment... Et il est arrivé. Je suppose que tu as sentie l'air. De toute façon tu as un don pour cela, deviner quand tout va tourner au savon ou vinaigre je ne sais plus. Bref l'important c'est que tu sache qu'on compte tous sur toi, tu es notre dernier espoir.
- Niveau pression je suis bien là. Dis-je ironiquement. Je savais qu'on se ferais repérer tôt ou tard, mais aussi vite...et par lui en plus.
Soudain le sort se vu briser en un instant.
Un homme aux cheveux bleu roi, avec des pattes d'aigles et un bec légèrement crochu se déposa sur le haut d'une tour. Il est accompagné d'une fille aux cheveux long rose et rouge, attachés à l'arrache avec ce qui semble être un os ? Elle n'avait pas de caractéristique animale, cependant elle ressemblait fortement à une poupée de cire robotisée et un peu enfantine. Elle fait froid dans le dos, tellement que quand elle ouvre la grande porte centrale, elle accompagne son entrée avec un sourire qui vous hérisse les poils.
Je ne pu dire ne serait-ce qu'un mot, devant cette sinistre apparition.
L'homme aigle semble me regarder avec insistance.
Je décide de jeter un coup d'œil à Lodger et le découvrit transit de froid et de peur.
- Alpéka es-tu prête ? Lança l'homme en destination de son effrayante partenaire.
- Tout à fait sensei. Lui répondit-elle, toujours le même sourire aux lèvres.
Alpéka se rua sur Lodger, un parapluie louche à la main. Lorsqu'elle acheva de le tuer, ce qui me fit légèrement sourciller de douleur. On fut tous deux témoins d'une scène à laquelle ni elle ni moi semblait s'y attendre. Enfin, elle était témoin et moi la victime. En effet l'homme a pris son envol grâce à ses ailes et m'a agrippé de ses griffes. Pour m'emporter avec lui. Derrière la dite Alpéka semble s'époumoner à notre poursuite, elle lui demande ce qu'il fait et ce qu'il a en tête en agissant ainsi. Lui il l'ignore royalement, la scène sortie de son contexte aurait pu appartenir à un grand classique du théâtre français, ou encore à un vieux film romantique bien cliché qui appartiendrait au film culte de la culture cinématographique.
Mais pourquoi ? Son but n'était pas d'abattre toute ma communauté ? Alors pourquoi m'emmener avec lui..
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