Atterrissage en terre ennemie
Au bout de quelque temps, une lumière mystique laisse apercevoir une arche comme au japon. Dans mon jargon à moi j'appelle ceci une porte japonaise.
Elle a un certain charme je dois l'avouer, elle donne ce petit côté mystérieux et féerique à l'endroit.
Le monsieur je n'aime pas parler aux gens que j'enlève alors qu'il devait sûrement me tuer, me dépose sur le sol.
J'avoue, je suis tentée de prendre la poudre d'escampette. Cependant, je suis vite interdite par la main de l'homme qui exerce une pression sur mon poignet, signifiant clairement "je te le déconseille". Il me regarde en coin mais moi je fixe résolument la "porte".
Au bout de quelque secondes d'analyse. Je remarque une ancienne écriture égyptienne gravée en haut de l'arche.
Mister je t'enlève sans donnée de raison, semble avoir lu dans mes pensées et m'adresse enfin la parole.
- Ça signifie "peuple ahïens'', l'écriture égyptienne est un emblème crucial dans notre peuple, me dit-il
- D'accord j'imagine que cela signifie qu'on est arrivé, dis-je. Je ne pu trouver mieux comme réponse alors je me suis tue instantanément.
- Avoue-le elle te plaît. Je t'ai vu la fixer avec intensité, j'ai bien fais de passer par là tout compte fait. J'imagine que tu as beaucoup de questions à me poser, mais on doit d'abords rentrer entièrement.
- C'est joli en effet, j'imagine aussi que tu vas continuer de me broyer le poignet jusqu'à ce que je sois enfermée chez toi ? Demandais-je avec une pointe de souffrance dans la voix.
À ces mots il ouvrit des yeux de surprise, regarda mon poignet rougit par son emprise et enfin reprit un air normal en prenant ma main, au lieu de mon poignet devenu un peu bleu.
En me tenant par la main, il m'entraîna sur le chemin et me fit passer la porte japonaise.
Une fois passé de l'autre côté je remarque sur son visage le même rictus de concentration qu'il avait dans les airs.
Je ne pu m'abstenir de regarder tout autour de moi, avec un air méfiant pour me rassurer.
- Ne t'inquiète pas je suis là. Annonce-t-il sans me regarder.
- Et tu crois que c'est rassurant quand on est en présence de son kidnappeur en terrain ennemi ? Je lui balançais cette question avec une fine rage intérieure coincée dans la gorge.
- Oh c'est vrai j'avais presque oublié tu es une catholde par procuration.
- Par procuration ?! Je suis une catholde pure ! Criais-je. Sûrement trop fort puisqu'il plaqua sa main sur ma bouche et me regarda d'un regard noir à te glacer le sang.
- Tu veux mourir ? Es-tu idiote au point de te faire repérer immédiatement ? On est bientôt arrivé tiens-toi à carreaux je répondrais à tout ce que tu voudras après.
Sur ce nous arrivons devant une sorte de bâtiment village, je ne sais pas comment on appelle ça.
Nous nous dirigions droit vers le mur où une fenêtre au 4ème étage est ouverte.
Alors que je pensais que nous allions nous déplacer de façon incognito, pas du tout il me prit littéralement dans ses bras par derrière et s'envola atterrissant dans la pièce par la fenêtre.
Je bouillonne intérieurement, je veux savoir absolument tout du pourquoi du comment. Mais... comme je le craignais un visiteur perturbe la situation…
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