Je me lève vers 6h15, Luanis dort paisiblement.

Je devrais la prévenir que Duapan, a été nommé comme son futur patron.

Mais je n'ai pas le temps, le travail m'appel.

Aujourd'hui, je suis en patrouille à l'extérieur. Je suis chargé de chercher des indices sur le réel conflit entre les deux clans. Luanis pense que les Catholdes sont éteints. En vérité ils sont bien plus nombreux que nous.

Leur QG est détruit mais ils en ont vite construit un autre. Oubliant au passage l'une des raisons de notre affront : Luanis.

Je dois approfondir le point Lua' de moi-même, car Jen ne veut pas me l'apprendre directement.

- Duapan ? Qu'est-ce que tu comptes donner comme métier à Luanis?

- Tu sais bien qu'elle peut choisir d'elle-même. Mais comme dit, je suis chargé de la faire toucher à tout. Pour qu'elle puisse trouver ce qu'elle veut faire. J'ai remarqué qu'elle aime la nature, je vais la faire débuter dans l'agriculture ou le jardinage.

- Je vois, dis, c'est quoi ça ?

Valencaï tombe sur ce qui ressemble à des hiéroglyphes. La structure qui domine devant eux, doit avoir au moins 500 ans.

- C'est incompréhensible...la suite de mots ne concorde pas ensemble...

- Je ne suis pas devenu bigleux alors. Car on connait très bien cette langue mais je n'ai rien compris. En le lisant on a l'impression que c'est mélangé.

- Ça doit être fait exprès, on peut tomber sur un piège donc n'y touchons pas. Par contre on peut prévenir notre supérieur.

- Y'a un chemin qui s'est ouvert..

-Je le sens pas... on devrait revenir avec plus de matériel dans une vraie mission. Avec l'autorisation et tout, pas seulement en tant que patrouilleur chercheur d'indices.

Les deux jeunes hommes, se dirigèrent plus loin. Ils ne trouvèrent pas grand-chose de concret. Des chemins déjà empruntés plusieurs fois, des parcelles de pierres repères pour retourner à la cité, et bien d'autres choses insignifiantes pour eux.

- À ce rythme, on va y passer notre vie. Dis-je exaspéré.

- On ne doit pas avoir la bonne technique. Restons concentré, on va finir par trouver.

Duapan se montre enthousiaste devant Valencaï, parce qu'il a toujours pensé que rajouter de l'ambiance morose à la situation. Serait un énième ''tue-la-joie''.

Après de multiples tentatives, Dua' part de son côté en milieu d'après-midi. Tant dit que son co-équipier, reste jusqu'au soir. Avant de rentrer à sa chambre... vide.

- Luanis ? Es-tu à la salle de bain ? Demande Valencaï d'abord calmement.

Après quelques instants, il se met à l'évidence qu'elle n'était pas dans la pièce. Vient alors le stress, les réflexions pour savoir qui aurait pu l'enlever, etc.. Quand tout à coup, la porte s'ouvre sur elle et le petit chien de Julgia.

- Mais où étais-tu? ? Dit-il en arrêtant de faire les cents pas, essoufflé.

- Je me baladais avec Darwing. Julgia me l'a confié, je l'ai pour une semaine. Je suis désolée, si je t'ai causé du soucis..

Bien sûr, il fallait que Julgia fasse un truc sans me prévenir. Bon si ce n'est que ça, ça devrait aller..

- Tu n'as pas eue de problème au moins ?

- Eh bien j'ai rencontré 2 personnes sur mon chemin. Un gars, une fille. Le gars a des allures de lutins verts.

- Duapan, tu as rencontré Duapan. Qu'est-ce qu'il t'a dit ?

- Il m'a demandé de qui je parlais, lorsque je grognais dans mon coin.

- Tu grogne toi ? Contre qui ?

- Junia. J'ai eu le malheur de la croiser avec sa chienne Dana.

- Je vois. Tu ne croiseras pas beaucoup de gens, qui te sermonneront pour grogner contre elle. Mais fait attention de qui tu parles lorsque tu es énervé. Le peuple ahïen est très ouvert, tu peux parler de problèmes avec n'importe qui. Malgré cela dès que cela touche uniquement le caractère d'une personne, hors mis Junia, ils deviennent très fermés.

- Je retiendrais, ne t'inquiète pas. Demain j'ai entraînement, je vais donc manger, me laver et dormir. Ça ne pose pas de soucis ?

- Aucunement.