Sonia serra fortement son ami, Dan, dans ses bras, puis se dirigea vers la sortie de son établissement. Son ami d'enfance lui avait des avances, plus que bouleversée, la jeune fille avait sourit et promit d'y réfléchir. L'amour prend de plus en plus de place dans la vie des personnes de notre âge. Cependant, elle était aussi sujette a des sentiments pour Hugo. Celui-ci était arrivé en classe au beau milieu de l'année. Il avait brillé dès le premier jour et sa popularité n'avait fait que monter, de jours en jours, ainsi que l’amour de la jeune fille pour lui.

Perdue dans ses pensées, Sonia ne remarqua pas l’inconnu vêtu d’une cape adossé à un mur, la fixant intensément. Ce n’est que quand celui l’interpella de sa voix rauque et agressive, qu’elle se tourna vers lui.

—Eh, ma belle, tu viendrais pas par ici ? Histoire de s’amuser un peu ? Allons, je ne vais pas te mordre… Enfin… d’une certaine façon, si, mais il n’y a aucune raison d’avoir peur de moi. A part ça. termina-t-il en éclatant d’un rire sonore.

—Je ne vois pas de quoi vous parlez, répliqua-t-elle, d’un air dédaigneux, tout en tremblant intérieurement.

—Moi je sais, et je ne permettrais pas que tu touches à ma copine !

Sonia poussa une exclamation de surprise, elle venait ‘entendre la vox d’Hugo ! Elle se retourna vivement, en effet, le jeune homme blond, aux yeux d’émeraude se trouvait derrière elle et regardait durement l’inconnu.

Le plus étonnant, c’est qu’il avait parlé de Sonia comme étant sa copine. L’autre homme le regarda d’un air mauvais :

—Ouh, j’ai peur, et comment vas-tu faire ?

—Je.. j’ ai fait 6 ans de karaté ! J’ai éradiqué de la surface de la terre des plus balèzes que toi !

Pour toute réponse, l’inconnu se retrouva derrière lui avec un vitesse effrayante. Il le mit a terre d’un simple coup sur le coté du cou.

Il se retourna vers Sonia, et, le plus naturellement du monde, il prit la parole :

—Donc, retournons à nos moutons, veux tu bien t’approcher ?

Voyant qu’elle ne bougeait pas, effrayée par cet homme, il continua :

—Non, non, il n’est pas mort. Mais ça fait quand même mal. Alors, approche avant qu’il ne t’arrive la même chose !

Elle s’exécuta, redoutant ce qu’il allait lui faire subir. Ils fermèrent les yeux, lui pour savourer, et elle par peur. Elle attendit quelques secondes qui lui semblèrent être une éternité, ce qui ne faisait que grandir son appréhension.