Dan rageait toujours intérieurement face à la façon dont Hugo avait appelé Sonia . C’était sa chérie, son amie à lui, et pas à cet inconnu !

Les jeunes hommes en avait déduis que Sonia n’avait pas été consciente durant le déplacement du kidnappeur. Car, une dizaine de mètres plus loin, de la farine avait été renversée sur le sol et des empreintes de pas dune personne portant quelque chose de lourd faisaient leur apparition.

Deux heures plus tard, les garçons rentrèrent chez eux, sans plus d’indices.

—Danny ! Tu m’as tellement manqué !

Dan sourit en entendant la voix d’Alice, sa plus jeune sœur. Il ne l’avait pas vu depuis plusieurs mois. Elle l’attendait au beau milieu de la pièce principale de ma maison.

—Coucou, toi aussi tu m’as manqué. Je ne savais pas que tu reviendrais aujourd’hui !

—Moi non plus. Papa et maman sont venus me chercher à l’hôpital, je n’en croyais pas mes yeux ! son regard s’assombrit soudainement. Elle continua :

—Ils ont dit qu’ils voulaient être avec moi. Je ne sais pas pour quelle raison, peut-être une surprise ? C’est bientôt mon anniversaire ?

Alice était mortellement atteinte d’un cancer depuis sa naissance. Son état s’était aggravé ces trois derniers mois, elle était restée à l’hôpital avec l’interdiction formelle de recevoir des visites, sauf, bien sur, celle de ses parents. Son innocence était due à ses sept ans d’expérience de vie des plus instables.

—Oh, mon chéri, tu es rentré.

Dan fit volte-face, il avait bien reconnu la voix de sa mère, pourtant, son intonation paraissait si… âgée. En effet, celle ci semblait avoir pris cinq ans en une journée. L’inquiétude gagna aussitôt Dan.

—Je dois te parler.

Il la suivit sans dire un mot. La peur l’envahit d’un peu à peu. Elle lui fit signe de s’asseoir d’un petit signe de tête.

—Que se passe-t-il ?

—Il se passe que ta sœur est proche de sa fin.