L'immeuble abandonné
Aujourd'hui nous étions le 5 avril et j'étais bien décidé à me rendre aux cordonnées indiquées sur la note car oui j'avais raison s'en étaient bien. Je ne sais pas si celles-ci correspondaient à la position de notre disparue mais il fallait faire vite; après 5 mois d'enquête, ses frais ne sont plus financé par l'état et je n'était pas sur que 2 mois nous suffiraient pour la retouver. J'y pensais encore pendant le trajet pour nous rendre dans le village correspondant aux cordonnées. "MERTRIÉ" annonçait le panneau devant nous.
-"Nils... Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, regarde autour de toi..."
Effectivement l'esthetique de ce village était effrayant et post-apocalyptique mais si mélyne se trouvait bien ici, il fallait de toute urgence la retouver.
-"On y est Nils..."
Garés devant un vieux batîment, surement désafecté depuis un siècle et en ruines, nous observions aux alentours de la voiture mais tout en restant à l'interieur, c'était "plus sûr" selon Lyla. Mes yeux balayaient ce qui semblait être l'entrée du batîment lorsqu'un individu sortit d'un grand buisson à quelques mètres de notre véhicule. Il était grand, la cinquantaine et les cheveux d'un marron très terne. Ses cernes montraient un manque, voir une absence de sommeil mais lorsqu'il lut, non sans mal, l'inscription sur la voiture son visage s'éclairsit et il afficha un grand et large sourire. Mais après quelques secondes de joie, non cachée, il détourna le regard, le fixant maintenant sur une fenêtre de l'immeuble. C'est vrai que l'on nous repère de loin: "détectives privés de Del Sol Valley à votre service". C'était la phrase écrite en gros charactères sur le côté droit de la voiture. Lyla qui n'avait pas encore aperçu l'homme me dit tout bas:
-"Nils... Là-bas, il y a une femme et je crois qu- qu'elle arrive vers nous!"
Malheureusement en tournant la tête pour me regarder, elle repéra l'homme et pendant que ses yeux restaient fixés sur ce drôle de personnage, ses doigts appuyèrent sur le bouton de verrouillage des fenêtres et des portières. Malgrè le fait qu'elle savait, comme moi, que la voiture était fermée, rappuyer sur ce bouton la rassurait. Dans un élan de lucidité, et toujours pendant que les deux individus avançaient vers nous, je décida de regarder quand fut écrite cette fameuse note qui nous avait conduit jusqu'ici. Et c'est bien ce que je pensais...
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