Quand je pense à toi
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Quand je pense à toi tu n’existes pas
Petit bout de rien à l’aube de l’envie
J’entends ta voix dans le silence qui se multiplie
Dans mon lit recroquevillé
Gît le miroir d’un passé
Reflet d’un infini qui se fige au présent
Chaque battement nous déchire un bout d’âme
Peau de chagrin d’un buvard qui éponge ton sens
Tu seras dix tu seras vingt tu seras cent
Tu seras mille tu seras vie tu seras sang
Tu n’es pas vain tu n’es pas saint
Entends-nous tu qui tant brillons
Dans ta cellule nous te prions
Viens tuer d’un cri
Les pleurs des enfants éternels
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