Il y a dix ans, le gouvernement a pris une décision radicale : celle d'éteindre l'espèce humaine.

La raison était évidente. Il fallait en finir avec toute la misère que l'Homme avait apportée sur Terre. Tels que le terrorisme, la faim, les guerres, mais aussi la pollution. C'est ainsi qu'ont débuté les expériences avec à la clé l'extermination de la population. Les chefs d'État, bien que non unanimes, souhaitaient faire cela dans une totale discrétion. Il était hors de question de déployer les missiles ou quoique ce soit de sanglant. La fin de notre espèce devait être « propre » pour celle qui nous succéderait. Mais comment me diriez-vous ? La stérilisation générale. Les procédés furent moindres mais efficaces. Il s'agissait en effet d'injecter une substance dans les plantations, usines de fabrication et certains lieux publics.

Lorsque la population s'en rendit compte, il était déjà trop tard. L'État avait, en l'espace de deux ans, réussi à rendre stériles 93% des humains. Seuls quelques reclus de la société y avaient échappé. Mais cela était largement suffisant pour interrompre définitivement le renouvellement de l'Homme.

Depuis 2035, nous sommes de moins en moins sur la planète et la fin de l'humanité est proche. C'était sans compter la détermination de certains individus qui vont tenter de sauver notre monde. Mais à quel prix ?

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