Chapitre 10
Hey ! Voici un petit chapitre rédigé par moi :) bonne lecture !
Je détournai le regard, me concentrant sur ma respiration. Reprenant petit à petit mes moyens, je fis de nouveau face à mon père déblatérant sur l’utilité de mon mariage. Pour avancer, il faut parfois affronter ses pires idées noires.
“ Papa…”
Ma voix trembla, lâcha. Mais l’homme en face de moi s’arrêta de parler.
“ Quelqu’un m’a dit un jour, que je devais être heureuse avant tout. Cette personne c’était toi.
- Mais tu seras heureuse en mariage…
- Peut-être, cependant il est trop tôt.”
Il resta muet, perdant de la consistance. Un cri retentit soudainement. Je sursautai, me retournant rapidement pour faire face à un jet de poussin en titane spectaculaire. J’applaudis la performance d’Az’, rassurée qu'elle ait réussi. Elle se releva, m’offrant un sourire fier.
“ J’ai eu une petite discussion avec Morthi.
- Et ?
- Idunn…”
Mon père murmura mon nom avant de s'évanouir totalement dans l’air.
“ Pourquoi tu as toujours des épreuves plus faciles ? ronchonna Az’.
- As-tu appris quelque chose sur Morthi ? Et n’exagères pas, la magie m’épuise physiquement.
- En fait, il a peur de la lumière.”
Alors que j’avais repris ma traversée de la salle, je me figeai.
“ Cela me paraît logique. Bien, on avance ? Hugin ?”
Az’ grommela un “mince, il est pas mort ce piaf”, avant de me suivre.
***
Je ne pouvais m’empêcher de rire. La salle suivante contenait juste un petit moineau. Celui-ci avait une clé, permettant d’ouvrir la prochaine porte. Seule az’ avait la possibilité de l’attraper. Mais apeurée, elle passait son temps à le chasser de la main tout en poussant de petits cris aigus.
“ Ce n’est pas drôle !
- Si si, au pire imagine que c’est une patate.
- Une patate volante ? Sérieusement ? grogna-t-elle.
- Pourquoi pas ?”
Je me retrouvai pliée en deux, la mine qu'affichait Azraëlle était hilarante. Insouciant, le petit volatile se posa sur l’épaule de ma coéquipière.
“ Kyyyyyyaaa ! Saleté de piaf ! Crève !”
Az’, désespérée semblait-il, s’était relevée et agitait vainement son épée dans le vide.
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