Attrapé

6 minutes de lecture

Je venais tout juste de sortir de cette boutique antique que j'étais encerclé par des gardes. J'étais une fugitif recheché pour plusieurs crimes, et je changeais de planète comme on changeait de vêtement, le problème est qu'on m'a retrouvé plus vite que je le ne pensais. Je soupire sachant que j'allais perdre si je m'enfuyais et lève les mains en l'air, me tourne face au mur et me fait menotter brutalement par l'un d'eux.

J'ai oublié de me présenter, mon nom est Analia, et je viens de la planète Cristal situé dans la galaxie XR-45. Ma planète a été décimé par ces monstres, les Mortus et ceux qui ont réussi à s'enfuir bien avant l'attaque ont été séparé dans différentes planètes. Certains sonr partis pour Narvil, d'autre pour Darnia. Je suis la seule à être arrivé sur Organa, une planète peu habité, mais qui regorge de gens chaleureux et bien.

Ils m'ont élévés, nouris et appris tant de choses, malheureusement, eux aussi ont subi l'attaque des Mortus et j'ai dû m'enfuir. J'ai perdu ma famille, encore une fois par ces monstres. Depuis, je voyage un peu partout en tant que voleuse renomée. Je vole de tout et les revends à des prix imbattables. On me surnome le corbeau. Parce que j'ai des yeux aussi noirs que cet oiseau, et que je prends que les choses qui brille. Je suis petite de taille, nez fin et des longues cheveux noir. On me remarque que très peu et on ne me voit que très rarement, d'ou le fait que la police ne m' pas trouvé. Jusqu'à aujourd'hui.

Les gardes me placent dans un de leur engins volants puis font signe que nous pouvions partir. Trois gardes m'accompagnent dans le véhicule tandis que d'autres nous suivent devant et derrière. Je sais que je suis connu, mais quand même !

L'un d'eux discute dans une autre langue avec son coéquiper puis sort d'une petite mallette une seringue, regarde attentivement le liquide avant de s'approcher. Je ne peux même pas essayer de me débattre puisque l'aiguille me paralyse sur place. J'ai horreur des aiguilles depuis toute petite et en voir un me fait peur au point ou je ne trouve plus la force de bouger. Le garde enfonce la seringue dans ma chair, appuie pour faire entrer le liquide rouge que j'ai aperçu un peu plus tôt, et enfin, le retire avant de le ranger. Le liquide fait effet rapidement, au point ou je n'ai pas eu le temps de riposter, commence à ressentir la fatigue, je vois floue, je n'entends pas très bien ce qu'ils se disent entre eux et parle plus fort, mais malgré ça ne reçoit aucune réponse avant de m'écrouler sur le siège.

Je n'aime pas du tout ce qu'ils m'ont fait.

Un peu plus tard, je sors de mon état lentement. Mes oreilles sifflent, ma tête me fait mal, comme si quelqu'un me donnait des coups, je sens la fatigue qui quitte mon corps au fur et à mesure, puis plus rien. Je souffle de soulagement de voir que je suis encore en vie et ferme les yeux pour profiter de ce moment. Puis me rends compte que je suis enfermé. La porte est une barrière électrique qui scintille, la pièce est grande assez pour recveoir au moins cinq personne, les couleurs sont foncés, et je remarque que c'est du bleur, du noir et du violet. Derrière moi se trouve un lit, à ma droit un lavabo, et sur ma gauche se trouve une petite table avec un verre d'eau et une assiette remplie de nourriture. Je me lève doucement et tient rapidement le lit, évitant de justesse de tomber et marche vers mon repas.

Je me demande où j'ai bien pu attérir. D'habitude, les prisons ou j'ai pu tomber sont bien plus petits et délabrés que celui-ci. En plus, il y a une caméra dans le couloir en direction de ma porte, ce qui veut dire que je suis surveillé. De plus, je n'ai pas mes affaires, ils ont tout récupéré sauf mon collier, au moins je l'ai.

Je commence à manger tranquillement, profitant de ce plat qui est sûrement le dernier avant que la porte s'ouvre sur deux personnes. Je termine ma dernière bouché, m'essuie la bouche avant de me tourner vers eux. Je n'ai pas assez de force pour me battre. Ce qu'ils m'ont injecté était assez fort pour m'endormir et diminuer les capacités à se battre, juste assez pour me réveiller, ce qui veut dire que tenter quelques chose serait assez risqué. Je n'ai pas le choix et ses gardes ont une armes avec eux.

Je les suis en regardant autour de moi. Plus on avance, plus je remarque que ce n'est pas du tout une prison, mais plutôt un sorte de vaisseaux.

Nous arrivons devant une porte métallique de couleur noir et rouge. Un symbole y est dessibé et plus je la regard, plus j'ai l'impression de l'avoir déjà vue, et pourtant, je ne me souvien de rien, pas d'un même d'un mince indice.

La porte s'ouvre et les gardes me poussent pour entrer à l'intérieur. Je les fusille du regard puis avance et une fois que je suis seule face à une équipe, j'attends qu'on me parle. Chaque personne est concentré dans son travail.

- Vous êtes Analia ?

- Oui..

- Le lieutenant Ezio et voici mon équipe.

- Je fous quoi ici au juste ?

Il ne répond pas au départ puis allume un écran près de lui avant de répondre.

- Vous savez que vous êtes recherché pour plusieurs vols, vandalises et j'en passe ?

- Oui..mais ça ne répond pas à ma question.

- Vous êtes ici pour nous aider à détruire un ennemi assez connu..

- Les Mortus, dis-je en finissant sa phrase.

Il hoche la tête puis me fait signe de le suivre pour m'expliquer en détails pourquoi je suis ici.

Nous entrons dans son bureau et la porte se ferme derrière moi. Il part s'assoir tandi que j'observe son bureau. Simple et propre.

-Si vous êtes ici, c'est parce que nous pensons malgré que vous ayez fait tout ces crimes que vous êtes un atout pour nous.

- Attendez ! Je suis quoi ? Un jouet ? !! Non ! Je ne veux pas être parmi vous et participez à ce..c'est quoi justement ?

- Nous savons à l'avance quel est l'objectif des Mortus, de détruire la Terre. Une planète ou peuple les humains, planète que nous n'avons pas le droit d'y entrer sous peine de mort. Nous voulons justement éviter que des innocents meurent et nous pensons que vous ainsi qu'une équipe de criminel comme vous sont l'équipe idéal pour emmener ce projet à bien.

- Je refuse ! J'ai perdu ma famille ainsi que ma famille adoptive à cause de ces monstres, j'ai voulu, j'ai essayé, mais..on ne peut rien faire contre eux.

- C'est une façon de venger votre famille..dit-il en croisant les doigts.

- Je..

Ce qu'il me proposait était de faire partie d'une équipe et de proposer mon talent pour éliminer un ennemi plus que dangereux. Au départ, ce n'était qu'un légende, mais au fur et à mesure que nous entendions ce nom, on savait que tôt ou tard, nous allons nous aussi subir les conséquences. Je m'étais préparé mentalement à ce que je meurs, sauf que le jour ou ils sont arrivés, ma mère est arrrivé en pleure, m'a pris dans ses bras et m'a emmené dans une capsule avant de m'envoyer dans la galaxie. C'est là que j'ai vue ma planète mourir, devant mes yeux, sans que je puisse faire quoi que ce soit. Et puis, qu'est-ce que je pouvais faire à ce moment-là, je n'étais qu'une enfant et j'étais faible, mais plus maintenant.

- Et si je refuse, que se passera-t-il ?

Il dépose la feuille qu'il avait dans les mains et me dit.

- Vous passerez devant un juge pour vos crimes, et il y a un risque que vous mourrez.

Bon, je n'ai pas vraiment le choix.

- J'accepte.

Annotations

Vous aimez lire A.H24 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0