Tout courage vous définitivement quittée, en même temps que toute velléité lubrique. Vous commencez à regretter votre choix d’être venue jusqu’ici avec ce garçon. Vous restez donc immobile face à lui, les joues rougeoyantes de honte, la mine basse.

– Super, une frigide, j’aurais dû m’en douter... crache-t-il d’une voix dédaigneuse. Bon, histoire de pas être venu là pour rien...

Alors que vous êtes occupée à fixer ses pieds, vous voyez dans votre vision périphérique qu’il a pris son membre en main et qu’il commence à se masturber à quelques centimètre à peine de votre visage. Vous rougissez de plus belle en entendant les bruits de peau caractéristiques accompagnés de son souffle de plus en plus rauque et saccadé à mesure que son plaisir grandit, en même temps que son érection.

Il ne lui faut que deux ou trois minutes pour atteindre son pic et jouir. Instinctivement, vous faites un mouvement en arrière mais ce n’est pas suffisant. Sa semence chaude ne tarde pas à venir se répandre par vagues successives autour de votre bouche close et, plus grave, sur votre haut de chemisier. Jamais de votre vie vous ne vous êtes sentie aussi honteuse et humiliée. Mais qu’est-ce qui vous a pris de lui faire cette proposition ?

– Ahhh... Putain ça fait du bien, lâche-t-il sans retenue, passablement essoufflé par "l’effort" fourni.

Il sort alors un paquet de mouchoirs en papier de sa poche arrière, en extirpe un, et s’en sert pour essuyer le bout de son gland humide ainsi que ses doigts. Seulement alors, il vous tend le paquet. Vous vous empressez de l’attraper et d’éliminer de votre visage le liquide laiteux et gluant qui colle à votre peau. En revanche, et malheureusement pour vous, vous avez beau frotter et frotter, une tâche grisâtre et récalcitrante a élu domicile sur votre chemisier, tout près de votre décolleté. Vous vous dites que cela risque de se voir...

Notez "Chemisier taché" sur votre feuille.

Maintenant que le jeune homme a mené sa petite affaire, reste à savoir si le "marché" tient toujours. Après tout, il s’attendait peut-être ce que ce soit vous qui vous occupiez de lui... Vous vous retrouvez donc soudain assaillie par le doute. Et si vous étiez venue dans ce placard à balais pour rien ? Et si, après s’être lui-même soulagé, il se contentait de vous ramener en salle d’attente sans changer votre ordre de passage ? Vous voici maintenant à sa merci...

Vous le regardez remballer tranquillement la marchandise, trop abasourdie pour parler. Doucement, vous vous relevez en tentant de dissimuler le tressaillement d’inconfort qui vous parcourt le corps. Puis, enfin, après avoir reboutonné sa braguette et minutieusement épousseté sa chemise, il se tourne vers vous :

– Bon, c’est pas vraiment ce que j’espérais mais tu as quand même eu le courage de rester jusqu’au bout. Je vais te faire une fleur. Viens, je te mène à ton entretien.

Une sensation de soulagement s’empare soudainement de vous. Vous décidez de mettre de côté votre fierté mise à mal pour le moment et de vous concentrer sur ce pourquoi vous êtes venue : décrocher un job bien payé et potentiellement intéressant.

Notez "Guichetier" sur votre feuille.

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