Il y a une mer dans ma tête.

Une mer calme, sans vagues ni cri,

juste un horizon,

et ton nom inscrit dans le sable.

Tu es une pluie d’étoiles, une brume douce,

un souffle que j’avale, discrètement,

en silence. Toujours en silence.

Ils disent que c’est une folie.

De te désirer.

Que ça brûle, que ça éclate.

Mais toi, tu es la brise dans mes veines.

C’est peut-être ça, se perdre dans l’amour.

Je lutte, chaque nuit, contre l’écho de tes mains

dans mes gestes trop figés.

Je t’aime sans un mot,

comme on adore une flamme qu’on ne peut toucher.

Et parfois —

quand tout vacille —

je rêve que tu me caresses

comme on caresse l’ombre,

même si ça coupe.

Note de l’auteur – La Voix Qui Écrit

Ce texte s’est forgé dans la chaleur d’une absence, là où les mots se brisent, mais où l’amour, malgré tout, survit. J’ai voulu y enfouir la lumière de la douleur, l’espoir de la perte, pour tous ceux qui se trouvent dans le silence de l’envie. Merci à Prisca,qui a su me guider dans cette quête d’écriture silencieuse.