icélos

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 Galoper dévore le monde, dévore la terre. Les jambes d'Icélos, comme elles s'ouvrent et se ferment ; la mort est un cavalier. Ça ne pouvait pas être autrement. Mâchoires qui s'ouvrent et se referment sur les sillons, sur les chemins, en travers les forêts et les rivières. La mort est cheval. Le cavalier c'est moi et Icélos m'emporte.

 Nous passons à vacarme et comme une ombre, un orage luisant, furieux à fendre la campagne. Nous sautons les ruines, les guets, les murets. Nous passons sous les arbres noirs et le ciel griffu. Nous venons de l'est et nous portons la nuit.

 Icélos dévore la terre à toute distance.

 Il n'y a que l'océan qui encore l'affame.

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