Confinement J25

Aujourd'hui on se serait cru en plein été ! Soleil de plomb, 25 degrés à l'ombre, c'était si agréable ! Si on avait pas eu cette visite chez la pédiatre, ça aurait été une si belle journée.

Aller à l'hôpital en cette période m'angoissait beaucoup. Alors j'ai pris toutes les mesures possibles. On s'est garés sur le parking et Romain a attendu dans la voiture avec les enfants. Je suis allée faire l'enregistrement, je me suis lavée les mains, une fois, deux fois, trois fois. Ils m'ont donné un masque pour chaque adulte et un masque pour chaque enfant. Je me suis relavée les mains. Puis on a attendu sur le parking que la secrétaire nous appelle. Attendre que la patient d'avant parte, qu'ils désinfectent, puis y aller. Heureusement, le Dr B est géniale. Une fois le coup de fil reçu, un bébé chacun dans les bras, on est entré dans l'hôpital. C'est vraiment très particulier comme sensation. Pas de bruit, pas de gens. Tout est fermé, des grilles, des affiches partout qu'il faut mettre un masque et se laver les mains. Les lumières éteintes dans les couloirs inempruntés. Même l'odeur n'est plus aussi présente. En arrivant dans la salle d'attente, vide. Les portes fermées, les lumières éteintes. Juste la porte du secrétariat et du bureau. Le rendez vous s'est bien passé. Ils vont biens, on maintien un suivi pour certains détails mais ça va. Se relaver les mains encore et encore. Mais partir au mieux. Nous avec nos masques sur le nez. Les enfants n'en ont pas voulu, évidemment !

Je n'ai pas regardé les informations aujourd'hui, alors je ne sais pas trop ce qui se passe au niveau du pays. Alors je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. Romain est en weekend et c'est Pâques. Je serai probablement pas très présente alors les prochains jours !

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*FORTE*

Devenir maman m'a changé. C'est un fait. Mais c'est un tout surtout. Le parcours de PMA, cette grossesse difficile, cet accouchement en urgence, les semaines en neonat, m'occuper de mes enfants h24, 7j/7 toute seule... tout cela m'a rendu plus forte. Quand je regarde en arrière, je me dis qu'avec tout ce parcours, je peux être fière de moi, que je suis courageuse et que j'ai su tirer le positif du négatif pour en faire ma force et pour arriver à ce bonheur que l'on vit aujourd'hui.

J'ai confiance en moi, en ce que je dis, ce que je pense. Evidemment pas tout le temps, c'est une certitude. C'est un état d'esprit. Parfois je doute, mais je sais que je peux trouver les réponses, les solutions. Parfois j'ai peur, mais je sais que je peux la gérer. Parfois j'ai mal, mais j'ai vécu pire. J'ai appris à relativiser, à être moins stricte, moins exigeante. J'ai changé, je change tous les jours. Mais une chose est sûre, ma force elle restera ancrée. Parce que mes enfants, ma famille, ce sont eux les piliers de ma force.

Soyez fortes et fières de vous. Toujours.