Noir
Une forêt entourant une terre. Une terre nue, marron et bosselé. Un vent froid m’entoure, moi au chaud dans ma robe, collant en laine et mon manteaux noir. Puis avec mon ruban noir aux rayures orange décor mes cheveux bouclé qui tombe, je suis prête à traverser et me recueillir sur cette terre.
Je marche, cette terre déchirée, pourrie et dégoulinante. Au millier d’âmes mortes et torturées. Aux cris des souffrances, la famine, de la saleté qui gratte et pus, de la peur de l’ennemie, non, des balles, des bombes, des gaz, des lames et le tire du chef et la censure de l’Etat, mais qui est mon ennemie ?
Venez chercher ses fantômes meurtris ou soulager de périr. Les trouver est plus simple que dans une maison hanter. Venez découvrir des sensations fortes et réelles qui ne devraient pas exister.
Vener, vous allez sentir la sueur, la pourriture des corps mort, des cris d’agonies, du sang qui s’écoule mouille la terre et en fait son odeur. Cette atmosphère d’extinction, me fait courir entre les cadavres, ramper dessus, leur dépouille en purification donne le haut de cœur.
À quoi ça sert ? Pour protéger le pays, ma femme et ma famille ? Est-ce vrai ?
Moi humain destiné à être une arme et un bouclier, mon esprit et mon corps devient un objet sans intérêt, pas cher et reconfectionné, utiliser en poule pondeuse, livré des enfants mal nourrir pour mourir. La ronde est fermée. La hiérarchie nous tue, nous laisse, nous affame.
Le stress, la peur, nous collera toute notre vie, si je survis à la puanteur de la saleté, aux maladies, aux balles, au manque de toilette et de douche, au manque de nourriture, au manque de sommeil. Tout ce qui comptais, c’était de gagner pour quelqu’un qui étais protéger et avait le sourire. Et quelqu’un qui ne comprend pas la valeur de la vie.
Nous sommes de la chair à canon, des mannequins pour l'expérience militaire et médicinal. Nous apprenons à mourir moins vite et à tuer des gens. Nous apprenons à fermer nos gueules, nous apprenons à souffrir en silence.
Aux champs de bataille, nous ne voyons pas les douleurs des femmes et des enfants à part ceux qui parte à la guerre pour quelques jours. Nous ne voyons pas les tortures civiles, les résistants qui se font fusilier pour nous libérer de cette terreur et des civils exécutés injustement, devant tout le monde. La peur triomphe, la peur manipule, et maintenant, ils nous font peur de quoi ? Le manque de savoir triomphe, le manque du vrais savoir manipule, et maintenant ils nous manquent quel savoir ? Ils nous aveuglent, nous piègent.
Cette terre dépérie, cette terre ou l’humain ne comprend rien, cette terre de souffrances infinies, cette terre à l’odeur de pourriture infecte qui nous fait vomir, nous nous mangeons socialement, nous nous mangeons ! Ces violences et ces tortures !
J’écris pour toutes les âmes.
Marché dans cette terre, voir et ne pas voir, ressentir et ne pas ressentir, la souffrance de la guerre et de la violence. Et ces pays et des groupes qui ne cesse pas les affrontements. Moi, j’aurais banni les armes, les militaires pour le monde entier. Moi, je dirai la vraie santé, moi, je dirai la vraie nourriture. Moi, j’aurais vraiment arrêté la violence avec la puissance des ordres de l’État ! Un pays, des pays qui nous massacrent encore ! Et encore, pour certaines bonnes causes qui ne le serrons jamais et nous rend encore comme des objets sans réflexion et intelligence qui doit obéir.
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