Le pot du bonheur

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Salut, moi c’est Martin, j’ai dix-sept ans et toutes mes dents, ce que je vais faire, vous parlez de ma vie. J’ai un tas truc extraordinaire à vous raconter, vous verrez, tout ce que je peux vous dire c’est que je suis un gars cool, très cool même et vous n’allez pas être déçu. Ok ? Alors c’est parti !

Comme tous les matins à sept heure mon réveil sonne, à peine a t-il retentit que je suis déjà levé et habillé. Le p’tit dèj’ m’appelle, c’est comment dire, le meilleur moment d’une foutue journée de semaine, avant d’aller au lycée. Bref un bol de lait et de céréales avalé, que je suis déjà à la salle de bains, pour me brosser les dents, et me passer un coup de parfum. Ouais ses vrai, je suis du genre énergique comme personne, mes amis me le disent souvent. Il est dix-neuf heures cinq et mon car est dans cinq minutes, j’ai le temps. Je m’apprête à rejoindre mon arrêt de bus quand un pot de confiture posé au coin de la cafetière m’arrête dans mon œuvre.

Mais qu’est-ce qu’il fait la ? Je n’y est même pas fais attention quand je me suis préparé. Je pose mon sac et rejoins le rebord de la cuisine ou est posé le pot. Je le prends entre mes mains et voient que c’est un c’est de la confiture à la cerise. Ma préférée, il n’y a pas meilleure confiture que celle à la cerise. Comme j’aime dire c’est la number one. Peut-être qu’elle est périmée, c’est pour ça qu’elle est là. J’la prend et regarde l’étiquette au dos. Eh non cette confiture est mangeable, jusqu’en 2018, sa laisse quand même le temps.

Et si j’en prenais un peu ? Ah, non ce n’est pas raisonnable ! Bon je craque, cette confiture est sournoise, elle me fait de l’œil, à cause d’elle je vais être en retard. J’ouvre le tiroir à couverts et brandi une cuillère, prête à creuser dans cette onctueux et moelleux coulis rouges. Je n’hésite pas un instant, je prends le couvercle, le dévisse, et voilà que ce dévoile un spectacle exceptionnel à mon nez, Je peux enfin sentir cette douce odeur de cerise me parcourir les poils du nez jusqu’à mes poils de…pieds. Je rajoute même que ça m’en hérisse les poils de la peau, je ne peux attendre. Cuillère en main, je la plonge dans ce magnifique couleur rouge, pour en ressortir une petite quantité suffisante pour mon bonheur personnel. A cet instant je porte la confiture à ma bouche et là, c’est une explosion de saveurs. Acide, douce, exotique ou même extra dimensionnelle, enfin voilà il n’y a pas assez de mots pour décrire ce qui est pour la septième merveille du monde.

A ce moment je regarde ma montre et. OH bon sang ! Je referme le pot, jette la cuillère dans le lavabo et part rejoindre le bus. Il est dix-neuf heures cinq minutes et vingt secondes, comment ai-je pu perdre autant de temps pour un pot de confiture. Aie, aie, aie, cet journée commence au plus mal tout comme ce récit, je vous assure je suis plutôt ponctuel et organisé d’habitude. Bref oublions et reprenons cet histoire.

Je me dirige à l’arrêt de bus comme tous… et si j’allais reprendre une dernière cuillère, une toute petite, pour la route.

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