C’est un homme qui m’a servi de guide. Un gars qui enlaçait le tronc d’un érable. Il portait un sac à dos et marchait pieds nus alors que tout le monde dans le parc était chaussé.

Étrange, me dis-je. Qui est ce personnage, un peu loufoque, parmi les étudiants et les promeneurs?

Ni une, ni deux, je décidais de le suivre. Direction les fameuses portes. À ma grande surprise, il entre. Je fais de même. Je découvre enfin l’entrée du réseau souterrain de l’université.

L’hiver, par -10°, il sera bien agréable de passer par cet endroit où l’on trouve des salles de travail, des vestiaires, des casiers, des photocopieuses, des toilettes, des fontaines pour remplir sa bouteille ou sa gourde et des distributeurs de masques.

J’étais heureuse de cette découverte. Je me suis empressée de partager cette bonne nouvelle avec ma fille qui va devoir affronter l’hiver à Montréal.

Moralité:

Il est parfois bon de suivre un inconnu.

Il faut toujours essayer d’ouvrir une porte.