1979, QUATRE PATTES ET UN MUSEAU
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Quatre pattes et un museau,
Une gueule et un estomac,
Aussi long qu'un gigot,
Un petit museau de rat.
C'est mon petit chien,
C'est à lui, la nuit,
Que je confie mes chagrins,
Que je confie mes ennuis.
Dans les plaines quand
Je chevauche mon cheval blanc,
Il me suit comme une ombre.
Dans mon pays, un été,
Je l’emmènerai,
Et nous rirons dans la nuit sombre.
Poème de jeunesse écrit pour mon petit chien nommé Moïse. Nom choisi par les adultes en référence à ce qu'il avait échappé à noyade, exécution réservée à cette époque aux chiots surnuméraires. C'était ça ou l'endormissement à l'éther. Affreux ! Côtoyer les humains était périlleux. Ça l'est encore aujourd'hui, mais un peu moins.
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