Je voudrais relever un défi littéraire assez particulier : un mélange de mots et de chiffres.

Il n’y a vraiment qu’une seule solution – à mon avis – pour maximaliser et atteindre rapidement le plus haut ratio mots/chiffres. Parlons, écrivons et commentons en français « ancien ». Voilà donc ma botte secrète puisqu’il n’y a pas de contraintes de genres. Pour l’instant, je suis dans le quota exigé !

Oyez ainsi braves gens, gentes dames et valeureux messires, la complainte du tavernier.

Par ces jours de fête, le temps faisait triste mine ; ciel plombé, orages menaçants, tonnerres grondants, bises sifflantes et autres pluies et grêles tombants comme vaches qui pissent maintenaient le peuple en ces logis. L’impôt et autres accises frappaient lourdement nos contrées, nos métiers. Le clergé réclamait sa dîme sans soucis. La guerre aux frontières, éclopés et mutilés se lamentant. La clientèle se raréfiait, la cervoise tournait et bénéfice devenait perte à chaque gobelet servi. Il dut fermer boutique.

Devant conter point ne me viennent d'idées. Aussi, publicité méritée vais-je faire d’un récit en ces lieux et jours, ici déjà raconté. Entendez par là, le magnifique et magique mariage de la fille de Renau, Catherine, avec Aymeric seigneur des Flandres. Invités gracieux et nobles, repas plantureux, furent les qualificatifs du jour tandis que nombreux ménestrels et saltimbanques agrémentèrent le temps de table. Préalablement, à l’Église, un anneau doré béni fit lien entre époux qui s’échangèrent leurs vœux sacrés. Dois-je rappeler le baiser d’union terminant l’office ? Des rumeurs frisant ragots circulent et prétendent que ce baiser donné fut pris avec fougue et ardeur ; prémices d’une nuit torride où maints éléments particuliers, singuliers ne peuvent être déclamés.

Histoire écrite, décrite par Sieur lecossais ayant titre « Le gamin du Monastère ».

Damoiseau que je salue et remercie de pareillement nous faire rêver.

Visionnant le marquoir, le tableau affiche 232 mots uniques pour 303 mots valides. Objectif atteint puisque le ratio demandé était de 75 % et que nous sommes à 77 %.

Remerciements à PM34 pour ce défi mathématico-littéraire et lecossais pour soutenir ainsi ma Plume. ;-)