Dans mes rêves les plus fous, j’aimerais aller à Rome avec toi. Chaque nuit, je m’imagine à tes côtés, sous la chaleur italienne, à marcher sur des pavés le long de l’avenue. Et je souhaite être avec toi, main dans la main, cœur contre cœur, à me balader éternellement avec toi. Je pense à toi, tout le temps, et à nous là-bas, dans la plus merveilleuse des vies.

Au lieu de ce bonheur intense qui me tue le cœur, la vie fade et morose m’accompagne. Parce que sans toi, je ne suis plus rien qu’une coquille vide. J’attends ce voyage, mais tu es parti loin de moi.
Ah, Rome. Là où nous aurions pu être heureux ensemble, sans ne jamais se quitter. Mais au lieu de ça, je désespère de ne plus te retrouver. Alors je vais à Rome seule, parce que je mérite cette vie de joie que tu m’avais promis. Et je m’amuse sur les pavés de pierre, je danse à ne plus finir, et je chante encore et encore, parce que je suis heureuse.
Je ne quitterai jamais cette humeur qui m’anime, et je ne te retrouverai jamais, car je suis comblée sans toi. La vie fade n’est plus qu’un lointain souvenir, sous le soleil qui me brûle de l’intérieur, je continue de chanter : Le dernier jour du disco, je veux le passer sur ta peau, à rougir comme un coquelicot.