Rencontre d'une vie
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C'était l'un de ces chauds et étouffants après-midi d'été.
Tu étais là, assise seule sous le saule aux mille promesses,
À l'endroit exact où je fuyais la banalité de mes journées.
Ne me laissant voir que ta silhouette cachant ses faiblesses,
J'avais cette crainte, avant notre rencontre même,
Que tu ne t'évapores sous mes caresses. Ô cruelle maladie!
Quel sot je fus, à rêver éternité, à espérer l'infini!
Sans un au-revoir, sans un adieu, tu es partie,
En emportant cette partie de mon cœur qui battait pour toi.
À présent mes larmes ne peuvent que scintiller,
Sous cette voûte étoilée où nous nous sommes embrassés.
Est-ce toi, mon Amour, cet astre si lumineux et éloignés?
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