Je n'ai jamais cherché l'amour, jamais. Je n'ai jamais voulu le connaitre non plus, créer des liens d'amour c'était être à la portée de la souffrance, dans le creux de sa main, j'ai donc préféré être coureur de jupon, c'était histoire d'une nuit, sans plus. Bien que je ne m'attache à personne, quelques fois, je laisse mes sentiments prendre le dessus et m'amuse, la cause de ces rares rires et sourires sincères : Dyclan et sa folklorique de personnalité.

J'ai accepté que Dyclan et moi vivions ensemble, car quand mon grand-frère, Ben , m'a livré à moi-même pour aller étudier et chercher un travail j'ai estimé que Dyclan était la seule personne importante pour moi n'étant pas mort et ne m'ayant pas abandonné.

J'ai été le gardien d'un secret, mais je n'ai jamais considéré que je devais me taire pour elle étant donné que je cachais moi-même quelque chose , je m'en fichai jusqu'à ce que sa souffrance fasse fondre cette barrière de glace que j'avais dressé autour de mon cœur à la mort de mes parents, enfin c'est ce que j'ai cru.

À leur décès, je n'ai plus jamais voulu aimé, de peur de souffrir à nouveau, en grandissant je suis donc devenu arrogant, mystérieux, indifférent, égoïste pour éviter tous liens qui me permettraient d'aimer. Mon changement, seul Dyclan le comprend et ça il ne me le reproche pas.

 « N'aime que toi car, aimer quiconque d'autre c'est t'exposer à la souffrance qui t'a autrefois mitraillé le cœur, si ce dernier décide de s'ouvrir, blesse cette personne qu'il a choisi jusqu'à ce qu'elle te déteste et qu'elle ne t'approche sinon la petite souffrance de cette séparation ne sera rien à celle que cette personne pourra te faire endurée. »