Meme étant parti de Baltimore trois ans auparavant, j'ai continué de l'aimer, Je l'ai toujours aimé et j'ai toujours été prête à faire n'importe quoi pour attirer son attention sur moi, pour qu'il s'intéresse à moi comme il s'intéressait à toutes les filles qu'il mettait dans son lit cependant arrivé dans ses draps.

J'ai dû lui révéler une chose qui ne m'appartenait pas de dire. J'aurai sans doute dû penser à autre chose que moi, mais ça ce n'est qu'après qu'on le découvre.

Je n'ai jamais connu la même peine que mes amis côté parent, à une époque pour eux j'étais la petite gâtée à son père et sa mère " la sauvée qui n'avait connu la souffrance de la perte de ses parents ou du mépris de son père" J'ai été la condamné à ne pas savoir ce que ça faisait, à ne pas ressentir la souffrance que peut infliger les parents, seule Dyclan ne me l'a jamais reproché. Mais n'ai-je pas souffert moi ?

Peut-être pas de la même souffrance, mais de la même intensité ? À aimer un garçon depuis l'enfance sans jamais qu'il fasse vraiment attention à moi ?

« L'amour est difficile à trouver mais, comme je pense l'avoir trouvé, faire tout pour m'en emparer me semble la seule possibilité. Fais-toi désirer par lui, séduis-le n'oublie surtout pas qu'il n'y a que lui qui compte, chercher le bonheur autre part est inutile puisque c'est lui. »