Par delà les nuits
Ce soir encore, les ténèbres nous séparent,
Mais demain à nouveau, le soleil nous réunira.
Les nuits ne sont qu'un faible rempart ;
L'aube suffit à les briser, elles ne nous éloigneront pas.
Que m'importent les songes et les rêves,
Seule compte pour moi ta présence.
Ensembles nous verrons l'aurore qui se lève,
Les nuits ne pourront maintenir la distance.
Les nuits ne sont rien face à nous.
Que le soir tombe ! Que les ombres se répandent !
Malgré cette noirceur qui submerge tout,
Rien ne peut affecter nos deux cœurs qui s'attendent.
Sous l'astre froid, je sens ton souffle chaud,
Les milles perles du ciel scintillant sous nos yeux.
Les ténèbres s'effacent ; le jour poindra bientôt
Et teindra de nouvelles couleurs ce vide empli de bleu.
Vois les premier rayon du matin !
Entends-tu les nuits disparaître ?
Franchissant le crépuscule, nous avons atteint demain.
Voyons tous deux le monde renaitre.
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