Lettre à Gabrielle
Non, je n’ai rien oublié, ni mes amours ni mes emmerdes(A), j’ai allumé le feu(J),un bel incendie(A) j’ai eu souvent envie de le faire(A), Moi, le fils de personne(J), je ne suis pas guéri de mon enfance(A) et je hais les dimanches(A).
Demandes à la Mamma(A), elle te racontera Sang pour Sang(J), comment je suis devenu fou, moi, l’idole des jeunes puis chanteur abandonné(J).
Je criais: Ma gueule, qu’est ce qu’elle a ma gueule(J), vous n’aurez pas ma peau(J).
Aujourd’hui, je crie, j’entends ta voix, j’ai peur, je bois(A)
Si c’était à refaire(J), je te promets(J) je te dirai Laisse moi tomber(J)
Hier encore(A) je te jurais Sur ma vie, je t’aimerais toujours, jusqu’au dernier jour de mes jours(A)
Hier encore, c’était La bohême(A), Je m’voyais déjà(A) à Tennesee(J) ou dans le bois de Trousse chemise(A), sur les galets d’Etretat(A) ou encore à Yarushalaim(A) avec toi à mes côtés
Un jour, il y a eu La dispute(A), je t’ai dit Tu laisses aller, tu t’laisses aller(A), ce n’était pas La mer à boire(A) mais tu n’as pas supporté, tu m’as dit J’ai ce que j’ai donné(J), pars et Ne reviens pas(J), Notre histoire (J) est finie, Tu nages en plein délire(A)
Le poids de mes maux(J), Quelques cris(J) Avant de frapper(J) Des coups de poings(A) L’amour à mort(J), Etreintes fatales(J)...Et après j’ai crié Emmenez moi(A) elle a voulu Mourir d’aimer(A)
Aujourd’hui, dans Le pénitencier(J) je crie, je prie Oh Marie, si tu savais(J), Le temps des caresses(A) est fini, je suis maudit, je suis banni pour atteinte Aux droits des femmes(A), je n’irais plus à Venise(A), je ne passerai plus Des ténèbres à la lumière(A), Noir c’est noir(J)
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