Hiver éternel
Qui traîne en longueur
Tu sembles être le préquel
Du temps de mille douceurs

Chaque année tu réveilles
Au fin fond de mon cœur
Des pensées souvent vieilles
Et remplies de noirceur

Malgré tout tu demeures
Et les années défilent
Sans que jamais tu ne meures
Et mes peines tu assimiles

Hiver éternel
Pour beaucoup un bonheur
Mais entre nous soyons formel
Tu ne me cause que douleur