Je terminerais par ces animaux qui nous sont déjà si familiers. Je n'ai pu observer aucune différence entre ceux qui vivent ici, en Ernùn, et ceux que nous avons pu observer il y à bien des années dans le sud désormais inaccessible.

Ils sont tout aussi massifs, pesant le poids de plus de dix hommes. Ils arborent également les mêmes cornes sur le museau et sont dotés du même cuir gris et épais. Leur comportement est sensiblement le même également : ils se déplacent en troupeaux, organisés en sous-groupes familiaux.

Ce sont des herbivores paisibles qui sont épargnés par les prédateurs à cause de leur taille imposante, de leur force impressionnante et leur comportement protecteur.

Voilà qui clos ce rapport préliminaire. J'ai bien entendu fait de nombreuses autres observations, certaines très détaillées, au sujet de petits animaux. Mais j'ai jugé que l'urgence de notre situation n'exigeait que ces premières observations.

Je repart séant un peu plus au sud, où les fenris m'ont promis une belle surprise : des créatures nommées Callacahys.

Soyez assurés, messieurs et mesdames de l'Assemblée, de mes sentiments amicaux.