Suite ...

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Oui, Mazaria avait réussi. Elle avait tué le Dieu-Ver. Elle avait prouvé sa bravoure, sa puissance, et sa beauté. Elle rangea son sceptre, et sortit sa lyre. Elle voulut chanter sa victoire, sa gloire, et son exploit. Mais .... elle n'en eut pas le temps. Le sol se mit à trembler sous ses pieds. Le sable se mit à tourbillonner autour d'elle. Le vent se mit à hurler à ses oreilles.

Elle comprit que le Dieu-Ver avait dit vrai, qu'elle avait déclenché une catastrophe, qu'elle allait mourir. Elle essaya de fuir, mais il était trop tard. Elle essaya de se protéger, mais c'était inutile. Elle essaya de crier, mais personne ne l'entendit. Elle fut emportée par la tempête de sable.

Elle vit la silhouette du Dieu-Ver se dresser devant elle, immense et terrifiante. Elle réalisa qu'il l'avait leurrée, qu'il lui avait fait croire à une victoire sur lui, mais qu'en réalité il n'était pas mort, qu'il s'était juste caché sous le sable, et qu'il avait attendu le bon moment pour réapparaître.

Elle se sentit prise au piège, sans espoir de s'en sortir. Elle se dit qu'elle avait été trop orgueilleuse, trop imprudente, trop confiante. Elle se dit qu'elle avait commis une erreur fatale. Elle voulut se battre, mais elle n'avait plus de force. Elle voulut fuir, mais elle n'avait plus de chance. Elle voulut parler, mais elle n'avait plus de voix.

Elle ne put que regarder le Dieu-Ver s'approcher d'elle, lentement et sûrement. Elle ne put que sentir son souffle chaud sur son visage, son odeur âcre dans ses narines, sa salive sur sa peau. Elle ne put que fermer les yeux, et attendre la fin.

Le Dieu-Ver ouvrit sa gueule immense, et l'engloutit d'un seul coup. Il la broya entre ses crocs acérés, et la digéra dans son estomac brûlant.

Il savoura sa victoire, sa vengeance, et son repas.

Il avait gagné. Il avait tué Mazaria. Il avait prouvé sa supériorité, sa puissance, et sa cruauté.

Il retourna sous le sable, et reprit sa veille.