Le Bois des Murmures (18 dec 2024)

2 minutes de lecture

Un collègue, Didier, m'a montré une histoire qu'il a faite générer par CHATGPT, la voici résumée, suivie de ma version plus sombre , héhé :

" La légende de la Croix des Âmes Perdues raconte l’histoire de Guilhem, un jeune berger de Saissac, qui brave la sinistre forêt du Bois des Murmures pour retrouver une brebis perdue. Là, il découvre une croix mystérieuse au centre d’une clairière enneigée. En la touchant, il libère les âmes tourmentées de croisés condamnés à errer pour l’éternité. Par ses prières sincères, il parvient à apaiser les esprits et à illuminer la croix d’une lumière bienveillante. Depuis, la croix est vénérée chaque hiver, et Guilhem, marqué à jamais par l’expérience, consacre sa vie à veiller sur les montagnes noires, là où les murmures des âmes perdues résonnent encore."

========================

Et voici donc à présent ma version sombre : 

" À l’instant où les ombres surgirent du sol gelé, un froid plus glacial que la neige envahit la clairière. Les silhouettes grises, au départ floues et lointaines, se rapprochèrent de Guilhem, leur présence accompagnée de murmures étouffés, comme des prières maudites. Le jeune berger, figé par la terreur, tenta de reculer, mais ses jambes refusaient de bouger.

La figure en cotte usée s’avança davantage, ses traits déformés par une souffrance indicible. Ses yeux vides fixèrent Guilhem avec une intensité inhumaine. « Étranger… ton cœur est pur, mais ton âme… est faible », souffla-t-elle d’une voix rauque.

Avant que Guilhem ne puisse répondre, les ombres se jetèrent sur lui, l’enveloppant comme un linceul vivant. Il cria, mais sa voix se perdit dans le hurlement du vent. Une douleur aiguë traversa son esprit alors que les murmures s’intensifiaient, devenant des injonctions furieuses. Les ombres fouillaient son être, arrachant ses souvenirs, ses pensées, jusqu’à son identité même.

Le visage de sa mère, les montagnes qu’il aimait, la brebis qu’il cherchait… Tout s’effaçait, remplacé par une obscurité oppressante. Il sentit son essence se briser, chaque fragment déchiré et aspiré par ces âmes affamées de vie. Sa peau devint froide, ses membres, rigides. Lorsqu’il tenta une dernière prière, les ombres éclatèrent de rires sinistres, moquant sa foi.

Enfin, Guilhem s’effondra au pied de la croix, vide, son regard éteint fixé sur le ciel. La clairière, à présent silencieuse, semblait paisible, mais une aura lourde de malédiction demeurait. La croix elle-même avait changé : son éclat blanc était teinté d’un rouge sombre, comme si elle avait bu le sang invisible de l’innocent.

Trois jours plus tard, des villageois retrouvèrent le corps de Guilhem, figé dans une expression de terreur. À ses côtés, sa brebis égarée bêlait doucement, comme si elle pleurait son maître. Personne n’osa toucher la croix. On murmura qu’elle était désormais une porte vers les enfers, et que quiconque s’y agenouillait ne repartirait jamais. Les habitants évitèrent dès lors le Bois des Murmures, et la légende devint un avertissement :

« Ne touchez jamais la Croix des Âmes Perdues. Car elle réclame plus que des prières… elle exige des âmes. »

CHATGPT - Mercredi 18 Décembre 2024

Annotations

Vous aimez lire Djedge du Tarn ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0