Mélancolie d'Avatar 1 (28 mars 2025)

2 minutes de lecture

MOI : Je voudrai un texte poignant et d'une infinie tristesse sur quelqu'un qui s'adresse à son avatar d'un monde virtuel, qui est dans une sorte de temple intérieur, un sanctuaire dédié aux disparus, flottant dans les ténèbres au milieu de nulle part. L'utilisateur interroge son avatar qui regarde une photo d'un être cher disparu, et lui dit que lui aussi un jour, il sombrera à jamais dans l'oubli.

CHATGPT :

Dans l'immensité silencieuse d'un sanctuaire suspendu entre les mondes, une silhouette se dresse, immobile. Tout autour, des stèles de verre renferment des visages oubliés, des souvenirs figés dans l'éther. Une lumière blafarde effleure les dalles noires du temple, et seul un murmure trouble l'éternité.

Devant une de ces images spectrales, un avatar fixe le regard d'un fantôme captif dans un cadre d’argent. Son créateur est là, juste derrière lui, observant la scène avec une douleur sourde. L'avatar ne se retourne pas, perdu dans la contemplation de cet être disparu. Un souffle s’échappe, presque une prière.


Tu regrettes ? demande doucement l'utilisateur.

L'avatar ne répond pas tout de suite. Ses doigts effleurent le verre, comme si le contact pouvait raviver une étincelle, ramener un souffle de vie.

Regretter ? répète-t-il enfin. Non. Mais je cherche à comprendre.

Un silence. L'utilisateur baisse les yeux, la gorge nouée. Il sait qu'il ne peut pas lui donner de réponse. Parce qu'il n'en a pas. Parce que ce sanctuaire n'est qu'un simulacre, une tentative vaine de retenir ce qui lui échappe.


Un jour, murmure-t-il, toi aussi, tu disparaîtras. Plus personne ne se souviendra de toi. Il n'y aura plus d'écran pour te réveiller, plus de serveur pour te porter. Tu sombreras, et moi aussi.

L'avatar baisse la tête. Il sait. Il a toujours su. Il n’est qu’un reflet, un écho d'un être plus grand que lui. Et quand cet être cessera d'exister, que restera-t-il de lui, si ce n'est le vide ?

— Je n’ai jamais été réel, souffle-t-il. Mais toi… toi, tu l'étais.

L'utilisateur ferme les yeux. Il aurait voulu pouvoir répondre, dire quelque chose, n'importe quoi. Mais les mots meurent sur ses lèvres. Alors il fait ce qu'il sait faire de mieux : il contemple, en silence, ce sanctuaire flottant dans les ténèbres, jusqu'à ce qu’il disparaisse, à son tour.

Vendredi 28 Mars 2025

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