Premier : elle, émoi

2 minutes de lecture

C'était durant une belle et chaude journée d'été. Le soleil haut dans le ciel nous baignait de ses rayons, faisant régner une chaleur torride sur la terrasse. Moi, je me prélassais dans la piscine, participant à des tests de virilités avec mon ami. Étant tous les deux en pleine puberté ils nous fallaient exprimer notre force de mâle. Puis le cri du rassemblement arriva : "À table !". Je sortais mon corps glabre de l'eau pour me précipiter à table. Je m'asseyais à ma place attribuée, attendant avec impatience que quelqu'un me remplisse l'assiette. Quand je me retrouvais nez à nez avec le plus belle créature qui m'est jamais été donné de voir. Elle était magnifique, ses cheveux roux tombant sur ses épaules, son visage lumineux scrutant l'horizon, ses fesses bombées dépassant de son maillot. Ses hanches amples parsemées de cellulites rebondissaient à chacun de ses mouvements. Ses seins gonflés, prisonniers, tentaient de s'évader d'un soutien gorge trop serré. Son ventre plat était orné d'un succulent nombril. Une raideur inconnue s'empara de moi, je ne pouvais plus bouger. Mon esprit aussi était paralysé, je n'arrivais plus à penser qu'à elle. Je l'imaginais face à moi, me couvrant de baisers embrasés. D'un mouvement sec je la jetais sur mon lit, recouvrant son corps du mien, lui baisant sa bouche, sa nuque. Me glissant le long de sa poitrine, embrassant son ventre, avant d'arracher son maillot, révélant une touffe de poils que je me mettais à dévorer. "Alexandre ! Isabelle te demande si tu veux des merguez", c'était ma mère, je restais bouche bée, fixant la belle qui se trouvait face à moi, devinant ses formes derrière son paréo. Elle s'impatienta : "Alors tu en veux, ou tu préfères les saucisses", je fixais l'objet de mes fantasmes une merguez dégoulinante de gras à la main. Tout le monde me fixaient, je tentais de répondre mais aucun son ne sortaient de ma bouche. J'essayais de nouveau : "Euhh... est ... ce ... que ... merguez", Isabelle me fixait toujours merguez à la main : "Oui ou non". Cette fois ma réponse sortit toute seule : "Et toi ? ", je ne savais pas ce qui m'avait pris, Isabelle lança à ma mère un regard qui voulait dire : "Il est quand même bizarre ton gosse". Elle répliqua : "Moi je me servirais après, oui ou non ?!", dans une dernière tentative je réussis à répondre : "oui". Elle me servit, et l'incident fut rapidement oublié. Je restais à table jusqu'au départ paralysé par ma soudaine rigidité. M'imaginant faire l'amour à Isabelle, observant ses moindres gestes, évitant à tout prix son regard, de peur qu'elle ne voit ce que l'on faisait au plus profond de mon âme.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Banjo ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0