La lune et le soleil
De notre union
Nous avons créé notre propre ciel ;
Magnifique voûte céleste,
Qui offrait glorieusement en spectacle
L'amour que nous nous portions.
Où des pluies d'étoiles filantes,
décomptaient nos baisers.
Où des comètes de feu,
A l'image de notre passion,
Transperçaient les cieux.
Où ma lune et ton soleil,
Ne formaient plus qu'un.
Dans la magnificence d'une aurore boréale
Aux couleurs de nos tendres caresses
Quatre étoiles plus belles encore
Sont nées.
Mais la magie ne dure qu'un temps.
Le ciel s'est assombri rapidement.
La lune et le soleil ne se regardent plus.
Le soleil et la lune se s'approchent plus.
Et les étoiles pleurent d'être nées ici.
Elles se sentent si seules désormais,
Ne savent plus où trouver de la lumiére.
Elles tentent alors vaillamment,
De leurs faibles et juvéniles lueurs,
D'illuminer encore un peu ce monde entier.
Mais la lune est sourde
Boule de chagrin ;
Et n'a de cesse de chanter sa douleur,
Se promet de n'être que nuit.
Mais le soleil ne voit plus rien,
Monstre orgueilleux ;
Ne contemple que sa propre lumiére,
N'accepte de n'aimer que lui.
Dans ce ciel devenu obscur,
La lune et le soleil ne s'aiment plus,
Et les etoiles ne rêvent plus.
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