Le chevalier
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J’ai usé mes mots pour parler de toi et te faire vivre en moi.
Tu étais si parfait, celui que j’avais espéré.
Mais plus le temps passait, et plus je voyais, l’affreux chemin que tu avais tracé.
Monstre d’égoïsme, dévoreur d’âmes détruites, de moi, de nous, tu te nourrissais.
De nos âmes suppliciées te délectais.
Derrière tes belles lèvres, où je restais pendue, se cachait une langue fourchue.
Car le diable ressemble, lui aussi, à un être de vertus.
Patient, rusé, tu pris le temps d’atteindre mon cœur, pour ensuite m’éventrer de l’intérieur.
Et ces larmes sur tes joues n’étaient que de joie, fier tu étais, de tout ces cœurs qui ne battaient que pour toi.
Preux chevalier promettait de si belles choses, offrait à chaque cœur, une rose.
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