Mortel
Une minute de lecture
J’ai pris le plus commun des mortel pour un être divin, quelle erreur ce fût pour moi.
Je l’ai nourri de mon amour, de ma compassion, et l’ai rendu plus fort,
allant jusqu’à lui prêter mes yeux, pour qu’il se voit comme je le vois.
Et dites-moi alors que l’homme est comme le vent,
qu’il est normal qu’il effleure d’autres bouches, caresse d’autres visages, et les fasse danser.
Et faites moi jurer alors de ne plus être crédule, qu’un cœur facile ne changera jamais,
que cela est une certitude, car il ne vit que d’allégresse, au point d’en devenir bête.
Que celui qui détient mon âme entre ses mains soit témoin qu’un jour je lui pardonnerai,
mais pas tout de suite.
Non, pas tout de suite.
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