5.
William se tenait droit, devant la porte d’entrée de l’appartement de Mélanie. Il lui avait apporté un bouquet de ses fleurs préférées qu’il serrait très fort dans ses mains. Tout son corps tremblait tant il était nerveux ; il ferma les yeux en inspirant et expirant longuement.
— Reste calme, se dit-il.
Dans cet espace de temps qui lui parut une éternité, la femme de ses rêves les plus fous et insensés aurait ouvert la porte. Jamais il n’aurait songé qu’un jour ceux-ci deviendraient réalité et que celle dont il avait tant désiré lui aurait donné un jour rendez-vous. Certes elle était mariée, mais il avait eu un coup de foudre le jour où son mari et elle avaient emménagé dans le quartier. Depuis, sa passion pour elle ne cessait de s’accroître. Et comme dans ses rêves les plus fous, elle l’avait invité se trouvant seule chez elle, son mari était en déplacement. William tourna le regard tout autour de lui. Personne aux alentours. La porte s’ouvrit, finalement, et Mélanie lui apparut encore plus belle qu’il ne l’imaginait. Elle le salua chaleureusement.
— Billy ! Tu es venu. Et quel beau bouquet, il est pour moi ?
De sa main tremblante, il tendit le bouquet de fleurs à Mélanie tentant de son mieux de ne pas faire noter son embarras.
— Pour… toi…, réussit-il à farfouiller.
— Entre donc, l’invita la jeune femme.
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