Le soleil

2 minutes de lecture

Aujourd'hui, cher toi, je vais te faire un nouveau partage.

Comme souvent, je te fais ce partage à l'écrit, me replongeant dans ce que je veux te raconter, en te le contant.
Te partager mes souvenirs par de longs messages virtuels me permet de faire le point sur beaucoup de choses, de comprendre et d'avancer.

Ce souvenir m'est venu de façon inattendue, en triant mes photos, pour un énième album que j'ai envie de faire imprimer.

Par une belle journée de 1998, mes parents ont organisé leur 10 ans de mariage, dans la salle des fêtes de leur petite ville.

J'avais mis une belle robe blanche à fleur rouge, avec un ruban rouge à la taille. Mes cheveux courts à l'époque me tombaient un peu dans les yeux.

J'étais très enthousiaste à l'idée de retrouver toute ma famille, mes si nombreux cousins, oncles et tantes, amis qui sont de la famille.
Jamais un repas de famille chez nous ne se fait sans une grande tablée. Toujours les mêmes arrivent en premier, toujours les mêmes se font attendre. N'est-ce pas tonton ?

Comme toujours, mes parents ont mené cette journée avec bonne humeur et bienveillance, tout le monde se sentant au mieux. Nous fêtons leur amour, oui, mais ils n'en oublient pas les autres. Nous fêtons aussi l'anniversaire de mon arrière-grand-père, cet homme si respecté de tous. Humble, il se lève, verse une larme et accueille le chant que nous lui adressons. Il monte ensuite sur la petite scène de la salle, pour chanter cette vieille chanson "Marriez-vous dont". Je ne l'oublierai jamais, sa voix est gravée dans ma mémoire.

Moi, du haut de mes sept ans, j'ai vécu intensément cette journée.
Je me souviens des embrassades, des assiettes bien remplies, et des chansons.
J'avais appris une comptine à l'école, dont je ne me souviens plus le nom, seulement quelques paroles. Mes parents nous ont proposé de la chanter.
En fouillant dans mes albums photos virtuels, j'ai retrouvé une vidéo de ce moment de bonheur pour l'enfant que j'étais.

Mon frère et mes cousins derrière moi, je suis montée sur la petite scène de la salle des fêtes. Souriante, ravie d'être là, je me suis mise à chanter cette comptine. Avec affection, les membres de ma famille se sont tournés pour nous écouter. Je me suis un peu emmêlée dans les paroles, mais j'ai passé un excellent moment.

Une joie pure, dans le coeur d'une enfant, par un jour ensoleillé.

Cher toi, j'ai hâte d'entendre ton retour sur ce petit épisode de ma vie, insignifiant et pourtant qui m'apporte aujourd'hui beaucoup de douceur.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Syralyn ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0